Lucy
Me rappelle qu’il y a des bons et des méchants.
Des chercheurs et des killers.
Ceux qui veulent faire progresser le monde et ceux qui n’y voient que leur propre intérêt.
Ça, c’est la recette parfaite du blockbuster…
Entre les lignes, Lucy suggère que si nous étions plus intelligents, le monde n’irait pas forcément mieux.
Que si nous étions tous intelligents, le monde tournerait forcément mal.
Pas faux. Du coup, je me demande si l’évolution, les technologies etc. ne seraient pas volontairement bridées par quelques petits malins qui pensent faire le bien.
Je me demande si – en vrai – on ne pourrait pas déjà voler avec notre voiture qui ne consommerait que des énergies renouvelables, manger des aliments bons pour notre santé, éradiquer toutes formes de maladie (en y réfléchissant bien, on ne tiendra pas tous sur cette planète indéfiniment, la sélection naturelle ferait-elle bien son travail ?).
Ça, c’est la version soft. On ne parle pas encore de télépathie, téléportation, télé-vision.
Façon Matrix ou Inception, Lucy pose des questions existentielles mystiques.
Trop, peut-être, pour la Presse française qui semble prendre un malin plaisir à critiquer férocement la performance de Luc Besson.
On aime ou on n’aime pas, les goûts, en effet ne se discutent pas. Mais arrêtons de dire que seul le grand Terrence Malick peut insérer des images dans l’image. Cette façon de comparer être humain et animal, la nature au monde contemporain était merveilleuse.
De bon goût, c’est autre chose et chacun y verra midi à sa porte.
LUCY
De Luc Besson
Avec Scarlett Johansson, Morgan Freeman, Min-Sik Choi
Dans vos salles de cinéma le 6 août 2014
