Call me Mummy

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Call me Mummy

Neuf mois après avoir appris qu’une petite fille était en construction dans mon corps, c’est au tour d’une autre petite fille devenue jeune fille, fille, jeune femme, femme de devenir ‘maman’.
Et bien qu’on m’ait laissé du temps pour me faire à l’idée, rien n’y fait : maman, maman, je suis MAMAN.

A partir de ce doux moment, la vie change inévitablement, le temps passe irrémédiablement.
Maman, je dois désormais jongler entre mon enfant, mon couple, ma maison. Et même si mon bébé passe – comme tous les bébés – son temps à dormir, je suis – comme toutes les mamans – complètement débordée. Véridique.
Les vraies (mamans) savent.

Le biberon, la couche, le bain, le change, le vomito, les pleurs, la phase d’endormissement, la phase de pré-réveil, réveil, câlin, dodo… Le premier enfant – à supposer qu’on soit prévenue pour le deuxième – fait l’effet d’une tornade dans la vie d’une femme normale, superwoman exclue évidemment.

Ceci étant dit, c’est surtout une tornade émotionnelle. Il y a quelque chose de magique, de mystique que je ne m’explique toujours pas après ces quelques mois passés à ses côtés. Comment peut-on aimer si vite ce petit être que l’on connaît en réalité depuis si peu de temps ?

Autant l’on s’habitue à la tempête que cela implique dans notre organisation quotidienne, autant j’aime à croire que l’on ne se fait jamais à la tornade émotionnelle que cela procure.

De ravages perpétuels en émerveillement progressif, je réalise petit à petit qu’un jour j’entendrai le doux son de ‘maman’ sortir de la bouche de ce petit être qui grandit déjà si vite…

Mais avant d’imaginer l’avenir, on m’a conseillé de profiter du présent.

Bon je vous laisse, j’ai une couche à changer !

 

 

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