Les femmes préfèreraient-elles les vilains garçons ?

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Les femmes préfèreraient-elles les vilains garçons ?

Messieurs, c’est difficile à croire je vous le concède, mais si vous voulez la séduire il va falloir être vilain.
Voilà enfin une bonne raison pour dire que nous sommes complètement fêlées.
Explications.

On pourrait s’attendre à ce qu’un homme bien-sous-tout-rapport séduise presque immédiatement n’importe quelle femme. Pourtant n’importe quelle femme n’est pas séduite immédiatement. C’est bizarre, non ?
Que les hommes parfaits, gentils, attentionnés n’emballent pas d’un tour de bras…
Il semble bien au contraire que n’importe quelle femme préfère la difficulté. L’intouchable, l’insaisissable, le mauvais-sous-tout-rapport nous emballe d’un seul regard. Il suffit d’un bref coup d’oeil pour le repérer (il est souvent très beau). Le coeur palpite, le visage devient rose puis rouge, les mains humides et la bouche sèche, on en perd tous ses moyens.

Jusqu’au jour où l’on se décide. N’importe quelle femme croit au challenge. Qu’à cela ne tienne, je l’aurai !
Une fois lancée bizarrement, on devient peu à peu aveugle. Pourtant l’amour n’est pas encore, c’est juste une illusion. On fait ce que l’on ne ferait pour personne d’autre.
On se plie en deux, puis en quatre, puis en huit, puis en… jusqu’au jour où – dans un éclair de lucidité – on se trouve ridicule. Malgré tout, on continue, décidée, et on y retourne. Le trio conversations téléphoniques-textos-mails, les invitations à dîner, les cadeaux, fêtes, week-end, tout est prétexte à passer du temps ensemble. Pour faire connaissance, pour qu’il se rende compte que je suis une fille géniale, que nous sommes fait l’un pour l’autre.

Fait l’un pour l’autre ? C’est là que le bât blesse. N’importe quelle femme n’est pas faite pour vivre avec un vilain garçon. Car un vilain garçon ne vit pas avec n’importe quelle femme. Je me demande d’ailleurs si un vilain garçon vit avec une femme tout court.
Comme tous les vilains garçons, il est beau, égoïste, angoissé, préoccupé par lui-même et ses gros (petits) problèmes. Il fait rarement de compliments, n’a que très rarement de gentilles attentions. So what’s the point  ?
La vérité, c’est que n’importe quelle femme aurait plus de facilité à convertir un homo en hétéro plutôt que d’apprivoiser un vilain garçon.

Le problème avec le vilain garçon, c’est qu’on s’attache à lui sans qu’il ne bouge le petit doigt. Un autre éclair de lucidité nous dit que – du reste – si son petit doigt ne bouge pas d’une oreille, c’est peut-être parce qu’il ne veut pas que l’on s’attache à lui. Mais notre-petit-doigt-à-nous nous dit qu’il le veut « forcément ». Parce qu’il m’a regardé comme ça ce soir là, qu’il est venu à notre rendez-vous, qu’il a répondu au bout du vingtième texto, qu’il doit être très occupé, mais qu’il pense à moi (bon ça, c’est dans le meilleur des cas).

Total : n’importe quelle femme craque et réalise qu’elle est sous-le-charme. Voire complètement accro. D’un vilain garçon. Le début des emmerdes. La fin des haricots. Le commencement de la fin. La fin qu’on ne voit jamais arriver. Car le vilain garçon ne coupera jamais les ponts définitivement en pensant nous rendre service. Et envisager de couper les ponts avec un vilain garçon c’est comme si vous demandiez à une abeille de ne pas butiner ou à l’homme de votre vie de partir le plus loin possible.

Vous voulez dire que le vilain garçon est l’homme de ma vie ?
Si il finit par m’appeler, si je lui manque, si il veut me voir, si il me réclame pour de bon – sans que l’idée vienne de moi, si j’arrive à me rendre indispensable à sa vie, si il ne veut plus me quitter des yeux, des bras, des pieds, si il se rend compte que je suis complètement dingue de lui et si il me dit « je vous aime » alors…Oui, je SAIS, avec des « si » et des « si », on refait l’histoire de Sissi. Non, du monde.

Mais comment faire pour vivre sans lui dans mon monde ? Good point. Mais il n’a jamais vraiment été dans ton monde. C’est ÇA le truc.

Et tu le sais depuis le début. Tu te souviens quand tu avais écrit sur un petit bout de papier : « À force de vouloir l’impossible, que reste t-il au final ? ». Il avait complété et répondu « Le néant ». Finalement, tu as ta réponse depuis longtemps, mais tu n’as simplement jamais voulu t’y résoudre.
L’impossible n’existe pas.

Et vous, quelle est votre solution séduction ?

 

2 Comments On This Topic
  1. Cla posted
    23 juin 2011 at 22 h 41 min

    « convertir un homo en hétéro plutôt que d’apprivoiser un vilain garçon » 😉
    Pas de solution séduction, le bad boy est incurable ! L’effet Synthol, plus fort que la douleur, c’est un mythe !

  2. lookcoco posted
    23 juin 2011 at 23 h 06 min

    Tu l’as dit bouffi !


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