Être malade à plein temps, ça s’apprend.

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Être malade à plein temps, ça s’apprend.

Bonjour Paris.
Où, tout est gris.
Ici, il fait -3 degrés.
Et j’ai la goutte au nez.

Va savoir pourquoi, être malade à plein temps, ça s’apprend.
On se réveille le matin et il suffit d’un rien.
Tiens, aujourd’hui je n’ai plus de fièvre.
Tiens, cette nuit je n’ai pas toussé.
Chouette, qu’est-ce qu’on va faire aujourd’hui pour fêter ça ?

Une petite sortie ? Un petit verre ?
Attention aux excès, la rechute n’est pas loin.
Se dire qu’un jour peut-être ça ira mieux,
mais ne pas mettre la charrue avant les boeufs…

Et bien au chaud dans le fond du canapé,
une seule envie : se réveiller, gambader, bataille de neige ou tempête de ciel bleu.
S’endormir avec des envies d’ailleurs, aspirer à de nouvelles odeurs, avoir l’ennui en horreur.
Se dire qu’un jour peut-être, ça ira mieux.
Demain ?

 

15 février 2012 | posted in Questions existentielles by

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