L’amour, la mort, les fringues

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L’amour, la mort, les fringues

Finalement, la vie d’une femme pourrait se résumer à trois préoccupations existentielles :

  • L’amour (il faut comprendre « les hommes de ma vie »)
  • La mort (sous-entendu la vieillesse, ma peau qui se fripe, mes seins qui tombent, je-ne-suis-plus-ce-que-j’étais)
  • Les fringues (est-ce bien utile de préciser ?)

L’amour, la mort, les fringues, cinq femmes assises devant nous s’adonnent à un échange décousu mais rythmé d’anecdotes drôles et de témoignages angoissés.

Il s’agit essentiellement de femmes, de leur quotidien, de leur identité et de leur amour propre.

Drôles, c’est évident. Parfois, elles en sont même émouvantes. On regrettera seulement que les plus grandes actrices s’adonnent à une lecture de la pièce sur tablette numérique. L’avancé du numérique trouve peut-être ses limites dans le théâtre ? Il faudra y songer sérieusement.

Mention spéciale pour Pascale Arbillot qui a tout simplement emballé la salle. Il suffisait qu’elle ouvre la bouche pour que la salle se prépare à rire.
Un bon moment à passer entre amies. Chacune s’y retrouve quelque part, c’est aussi flagrant que difficile à cacher. À vous les hommes, je doute que vous y trouviez un intérêt si ce n’est celui de vous conforter dans l’idée que vous n’avez aucune psychologie féminine…

Moralité : tous ces rires s’accordent à dire que les femmes ont trop de fringues, des sacs trop grands, des désirs constamment renouvelés.
Des problèmes existentiels de femme, en somme.

 

L’amour, la mort, les fringues
De Nora et Della Ephron, adaptée et mise en scène par Danièle Thompson
Théâtre Marigny (dans la petite salle)
1 avenue Marigny
Paris 8e
Du 11 janvier 2011 au 30 juin 2011
Avec une distribution différente tous les mois