Toi + Moi

Toi + Moi

Il y a des moments dans la vie où l’on doit faire des choix.
On peut TOUT faire, il faut juste le faire.
Le « juste » est un problème.

Pourquoi toi ou pourquoi pas toi ? Je ne sais pas si je dois aller vers toi ou si je dois m’éloigner de toi. J’ai un choix à faire, et pourtant je n’y arrive pas.

Rien ne peut être si simple car notre histoire est différente. En dilettante. Toujours. Tu n’es pas n’importe qui et je ne suis pas simple. Rien n’est simple.

Alors il faut choisir. Trancher, décider, pour de vrai, si je te choisis toi ou si je m’éloigne de toi en espérant trouver, un jour, un autre toi.

Mais que se passera t-il après ? S’il n’existe pas d’autre toi ? Je me retrouverais seule à la recherche d’un autre que toi qui n’existe vraisemblablement pas, d’un toi avec qui je pourrais être moi ?

Je voudrais parfois qu’on décide à ma place. Qu’on me dise que je peux aller vers toi sans avoir peur de moi. Que « toi + moi » on ira loin, qu’on vivra de belles choses ensemble et qu’avec toi, je serai bien plus que moi, puisque je serai « nous ».

Mais personne ne me dit rien. Comme si j’étais la seule à savoir ce qu’il est possible de faire ou non : t’aimer et t’offrir tout ce dont j’ai en moi, vivre en me contentant de toi-tel-que-tu-es ou chercher un autre que toi jusqu’à le trouver lui.

Toi et moi, c’est une histoire qui ne se terminera jamais. Puisque le toi ne dépend pas de moi, qu’il est fatalement éphémère et éternellement autre que moi. Insaisissable, indéfinissable et interminablement différent.

 

16 juillet 2011 | posted in Questions existentielles by
3 Comments On This Topic
  1. KB posted
    17 juillet 2011 at 5 h 24 min

    Et toi KB ,c’est qui ton toi?

  2. lookcoco posted
    17 juillet 2011 at 9 h 41 min

    Ah ah ! Bien tenté !

  3. PB posted
    20 septembre 2011 at 7 h 52 min

    N’y aurait il pas dans Toi et Moi une fatalité à trois temps : le Toi que je ne connais pas et que je cherche à rencontrer, le Toi que je connais, avec qui peut être je partage ma vie, une partie de ma vie ou de mon temps ou des amis et le Toi que je vais quitter ou dont je vais m’éloigner. Le premier est un temps d’attente, d’espérance, d’impatience de se rencontrer et de se découvrir, le second est un temps de paix, de repos, d’amitié, de tendresse ou d’amour partagé, le troisième est le temps de la peine ,de la tristesse, des regrets, des blessures voire même des larmes et des sanglots…on ne quitte jamais quelqu’un impunément. Pour éviter cela certains prônent qu’il ne faut pas s’attacher, car cela amène de toute façon à des souffrances, on retrouve là les purs esprits des philosophies orientales, les cyniques, les blasés de toutes espèces…d’autres prônent la raison sur l’émotion, le contrôle de soi, l’engagement raisonné, ce qui se fait ce qui se fait pas selon des règles, des lois ou des usages établis…puis viennent ceux qui comme l’exprime le vers Musset : « Celui qui ne sait pas ,quand la brise étouffée soupire au fond des bois….» se fient à leur bonne étoile ,aime la vie et ses rencontres, les joies, les folies ,les rires qui les amènent…et savent lorsque la mer se retire traverser le temps de la peine ,des larmes ,et des regrets….j’ai pris mon parti c’est celui de Musset , on se construit qu’ avec ses joies et ses peines, ses rencontres et ses souvenirs qui nous fondent et nous font devenir, et au risque de me répéter ,je préfère, planter la graine de la rose ,la regarder grandir, monter en boutons puis fleurir ,respirer son parfum ,se couvrir de rosée au petit matin ,la prendre dans ma main….même si le destin ,dans trois jours et je n’y pourrai rien, la tête penchée ,pétales fanées, parfum évaporé… reprendra tout ce qui était fleur pour le rendre à la terre…alors il ne reste qu’à pleurer et à écrire des vers ,laissant filer ce chagrin que le temps reprendra bien….il me faut maintenant me remettre en chemin et aller la rencontre ,le jardin est plein de roses ,j’en aime le parfum et connait leurs épines….


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